
Par son écoute et son approche empathique de l’humain, complète et respectueuse des individus et de leur identité, le coach établit un cadre d’accompagnement à travers un travail collaboratif et relationnel avec le coaché pour cheminer vers ce qui fait sens pour lui, vers son soi, son unicité, son autonomie, sa créativité tant professionnellement que personnellement.
Si la thérapie qu’elle soit psychologique, psychique ou corporel propose un processus de soin au sens curatif du terme (« to cure »), ce n’est pas le cas du coaching, néanmoins la notion de soin en est centrale au sens de « prendre soin de » (« to care »), c’est-à-dire exprimer un intérêt envers quelqu’un (soi ou l’autre), dont on désire s’occuper dans une approche globale de type holistique. Plus globalement, le processus de coaching conduira le coaché vers l’autonomie et la responsabilité afin de le conforter sur la possibilité qu’il puisse prendre lui-même « soin de lui ».
Le coach adhère à un cadre déontologique fort, il veillera constamment à l’écologie et sécurité ontologique du coaché.
Pour Aristote (384 à 322 av. J.-C, philosophe grec de l’Antiquité) :
Etre en puissance c’est posséder une capacité, mais ne pas la mettre obligatoirement en mouvement.
Il distingue donc deux actes :
- avoir connaissance de sa capacité
- la mettre en application.
Le rôle du coaching sera de déclencher la première et de faciliter le passage vers la deuxième, en permettant au coaché d’accéder et de s’appuyer sur ses propres ressources.